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PADi aux Philippines


Je me suis trouvée  une nouvelle passion aux Philippines : la plongée sous marine !
Je n’y connaissais rien à tous ces organismes de plongée, alors j’ai commencé à chercher ce que c’était cette histoire de PADI open water Certification card mentionné dans les détails de mon voyage.
PADI pour Professional Association of Diving Instrutors. Un des organismes de formation de plongée sous marine les plus reconnus dans le monde (avec NAUI 2e organisation la plus connue et plus ancienne)
La base : la formation Open Water Diver (équivalent du niveau 1 de plongée de la FFESS, Fédération Française d’Etudes et de Sport Sous-marin), permettant de plonger jusqu’à 18m avec un autre plongeur du même niveau ou plus élevé.
Ce qu’on apprend ?
Un manuel de 200 pages détaillent tout le contenu de la formation qui peut être concentrée en 2 jours :
– Présentation du matériel d’équipement
– Préparation et entretien
– Connaissances sur la mer, les courants, ect
– Règles de sécurité
– Exercices de plongée en milieu protégé (piscine)
– Exercices de plongée en milieu naturel (mer)
Mon cours à été assez expéditif (pour les touristes qui ont pas le temps de s’enfermer dans une salle pendant 8 heures pour revoir ce qu’il y a écrit dans le manuel) mais tout s’est bien passé puisque que j’avais soigneusement lu tout le manuel avant d’arriver aux Philippines.
Du coup dès le premier jour, après une matinée dans la piscine à apprendre les bases, 1ère plongée à 5m dans l’océan. L’eau est à 28°c, pas de vent, pas de courant, le soleil brille, il ne pouvait pas y avoir de meilleures conditions. On descend, on décompresse les oreilles, tout est ok… Jusqu’à ce qu’une fois à genoux sur le sable au fond le moniteur me demande d’enlever mon masque et de le remettre, même exercice que dans la piscine réussi le matin même.
Toute cette communication avec les mains bien sûr. Je commence à m’exécuter mais panique dès que je sens l’eau rentrer en contact avec mon nez. Je souffle un coup par le nez, dégage l’eau et communique que je peux pas le faire là. Le moniteur ne comprend pas pourquoi je bloque puisque j’avais réussi dans la piscine alors il me tend son ardoise pour que j’explique.
Vous pouvez maintenant m’imaginer sous l’eau sur un banc de sable à 5 mètres de profondeur en train d’écrire en  japonais sur une ardoise magique « désolée, pas possible, je suis en panique » (ah oui parce que le moniteur est japonais!). Ouf il comprend et m’écrit « ok on fait demain ». Je réponds « ok » mais pense que demain c’est la plongée à 18m alors j’espère qu’il me fera pas ça !!
Avec le contrôle de la flottabilité par la respiration, l’exercice du masque est ce qu’il y a de plus difficile à maîtriser dans les cours Open Water Diver, le reste c’est pas bien compliqué si on se sent bien dans l’eau. La plongée c’est que du bonheur, je ne regarderai plus les vieilles émissions de Cousteau comme avant.
Bref, le jour suivant on part en bateau pour deux plongée à 18 mètres dans un sanctuaire sous- marin, Hiltongan. Le moniteur nous prévient qu’il y aura dix fois plus de poissons que l’endroit précédent et que le tombant sur lequel on plonge est magnifique. J’ai emporté mon appareil photo numérique dans une pochette waterproof exprès pour prendre des photos sous l’eau (jusqu’à dix mètres), aperçu :

Fish feeding

J'arrive !

les poissons et les coraux

18 mètres de profondeur ça paraît effrayant mais non, on y est très vite. Dans l’immensité bleue marine du monde de Némo, les battements de coeur ralentissent, la respiration se fait plus lente et régulière, les bancs de bulles remontent gracieusement vers la lumière, tout devient naturel et étonnamment rassurant. Aucun plongeur ne pourra dire le contraire, l’air qu’on respire sous les eaux est riche en cocaïne. Attention addiction.

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